Bilan social et aînés 2008 / 2020

Monique TRIEP-CAPDEVILLE
Première adjointe au social et aux ainés
55 ans  – Mariée
Quartier Claracq

Je suis aide-médico-psychologique au Centre Blanche Neige à Saint Jammes (Morlaàs).

J’accompagne des personnes polyhandicapées dans tous les actes de la vie quotidienne.

CCAS

Je suis vice-présidente du CCAS de Nay (Centre Communal d’Action Sociale). Le Président étant de droit le Maire. Notre CCAS gère aussi la Commune voisine de Bourdettes.

Le rôle du CCAS est de mettre en œuvre les solidarités et d’organiser l’aide sociale aux profits des habitants de la commune, de lutter contre l’exclusion et de soutenir les personnes les plus fragiles. Un CCAS n’est plus obligatoire dans les communes de notre strate de population, mais le Maire et- moi-même avons souhaité le garder car il est ancré dans la mémoire de notre cité. Dans le CCAS, toutes les décisions sont prises lors d’un Conseil d’administration composé de 5 élus locaux et de 5 habitants choisis dans la Commune. Le Conseil se réunit une fois par mois. Pour tout l’administratif, il y a 4 agents qui font 18 heures par semaine.

Elles aident à l’élaboration des dossiers de demande d’aides sociales par exemple. Elles gèrent les domiciliations ce qui permet à des personnes sans domicile fixe stable de disposer d’une adresse postale pour recevoir du courrier et ainsi d’accéder à des droits et prestations. Cela représente plus de 200 visites par an au bureau du  CCAS. C’est là que sont étudiées les attributions de logements sociaux, l’aide au chauffage, les secours financiers d’urgence, le suivi des SDF, les soutiens de toutes natures auprès des personnes seules, isolées, vieillissantes. Le CCAS soutient aussi les familles qui connaissent des difficultés passagères. Le CCAS a organisé des après-midi autour d’un goûter, à des moments clés de l’année ou la solitude est encore plus pesante. Pour Noël, pour la rentrée scolaire… Ces familles bénéficient de dons en jouets, en fournitures scolaires… Nous guidons les familles qui en ont besoin vers la Banque alimentaire logée dans les locaux neufs de la Maison des Associations.

SIVU

Je suis aussi Présidente d’un SIVU (Syndicat Intercommunal à Vocation Unique) d’aides à domicile.  Il est composé de 6 Communes du Pays de Nay sur 29 (Nay, Bénéjacq, Mirepeix, Igon, Baudreix, Bourdettes)

Ce sont les subventions de ces 6 Communes qui le font vivre avec les participations des bénéficiaires. 

Une vingtaine de salariées y travaillent pour plus de 25.000 heures par an. Elles interviennent auprès des personnes âgées et ou handicapées pour effectuer aux domiciles les toilettes, les repas, le ménage, l’accompagnement aux courses. Une présence bienveillante auprès de ce public vulnérable.

 Deux agents de mobilité, une qui gère le transport accompagné avec un véhicule adapté pour les personnes à mobilité réduite et qui est financé en totalité par des annonceurs sensibilisés. L’autre agent gère l’accompagnement d’élèves des Ecoles de Nay qui bénéficient de soins pendant le temps scolaire au CMP (Centre Médico-Pédagogique) situé Place Désiré BERCHON.

Deux coordinatrices s’occupent de l’élaboration des dossiers d’aides, des plannings des salariés, des visites à domicile que j’accompagne quand il le faut.

Une Agent de qualification supérieure (Attachée de la fonction publique) dirige le SIVU.

Le comité syndical se réunit une fois par mois, il est composé de 2 élu(e)s par Commune. Toutes les décisions sont prises à la majorité lors de ces réunions.

CCPN

Je suis aussi déléguée communautaire au Pays de Nay et j’assiste à de nombreuses réunions.

Voilà un aperçu de mes missions d’élue de la Commune de Nay. Je précise que mes fonctions au CCAS, au SIVU et à la CCPN en tant que déléguée sont entièrement gratuites.

Je passe beaucoup de mon temps libre dans ces structures et surtout à la Mairie en tant que première adjointe. Je dis souvent que quand je ne suis pas à mon travail à Saint Jammes, je suis à la Mairie de Nay. Il m’arrive souvent de faire des visites à domicile, d’aider à ma façon des personnes dans la détresse qu’elle soit morale, physique ou financière. J’essaie d’avoir une oreille attentive et de les soutenir comme je peux. C’est mon rôle d’élue de terrain et de proximité. De m’investir me semble normal. Mes horaires décalés me le permettent, et me laissent le temps nécessaire de faire cela.

Cette fonction sociale nécessite beaucoup de disponibilité et de temps, mais la récompense d’un sourire  me suffit.